La guérison miraculeuse de ma main: un témoignage vivant

Main guérie par miracle

Il y a bien longtemps

La guérison miraculeuse de ma main droite est un évènement qui s’est produit un dimanche matin de l’année 1961. J’étais en 3e année du primaire à l’école régionale de Banza-Lele. Cette école est un internat situé à l’Est du territoire de Luozi, dans province du Kongo Central, en RDC.

Jadis, l’école accueillait les élèves en provenance d’autres petites écoles offrant les deux premières années du primaire. Elle permettait à ceux qui réussissaient la deuxième année de poursuivre et compléter les programmes de la 3e à la 6e année. Aujourd’hui encore, les élèves y restent durant toute la semaine de classe. Ils rentrent s’approvisionner au village seulement le samedi pour regagner encore l’école le dimanche.

Une plaie tenace

Mais revenons à ce splendide évènement! J’avais une plaie très profonde dans le creux de ma pomme de main droite, tout proche du poignet. Observez attentivement la photo ci-dessus! Vous trouverez, en effet, une cicatrice ronde au centre de l’endroit indiqué. Cette plaie avait commencé de façon insidieuse par une gale. Puis, elle s’est mise à s’élargir et à se creuser plus profondément, malgré les traitements qui y étaient appliqués. Cependant, avec le recul, je dois avouer qu’une certaine insouciance de ma part avait contribué à l’aggravation de la situation. Au fait, avec le temps, je commençais à vivre avec. Car, je me contentais d’y souffler assez fort de temps en temps pour dégager le pus qui s’accumulait au fond.

Rappelez-vous bien que pendant la semaine scolaire, j’étais en internat et je ne revenais à la maison, dans mon village, que le samedi après-midi. Je regagnais l’école le lendemain après-midi pour recommencer une nouvelle semaine d’études. C’est donc à mon retour à la maison un bon samedi après-midi que ma mère Suzanne s’inquiéta sérieusement à la vue de ma main qui pourrissait. À cette allure, je courrais le risque de la perdre ou de devenir infirme, si rien n’était fait pour éradiquer la progression de la plaie tenace.

Une rencontre inusitée

La rencontre inusitée qui devrait apporter la guérison miraculeuse de ma main survint le dimanche matin. Car, l’Esprit de Dieu dirigea vers mon village Monsieur Pierre Bikindu. Ce dernier était reconnu dans la contrée comme étant un prophète. Il résidait à plus de 7 km de Kimwanza, mon village natal. Obéissant tout simplement à l’Esprit Saint, notre prophète effectuait ses tournées quotidiennes  pour apporter réconfort aux gens dans le besoin qu’il croisait sur son chemin. À l’instar des apôtres, il ne portait sur lui aucune provision. Aussi, sur sa route, c’est Dieu qui pourvoyait à ses propres besoins en breuvage et en nourriture. Des gens l’accueillaient en effet en l’invitant à passer un laps de temps avec eux. Souvent, ils lui offraient à manger et à boire.

C’est dans ce contexte que, ce jour-là, ma mère l’aperçut dans la rue principale du village. Elle l’interpella donc et l’invita à passer un petit moment avec nous. Moi je jouais dans la cour arrière de notre petite maison. Maman saisit alors l’opportunité pour lui demander d’intercéder pour la guérison de ma main. À cet égard, elle lui rapporta que la plaie y avait longtemps élu domicile et qu’aucun traitement n’arrivait à stopper sa progression.

La guérison miraculeuse de ma main

Compatissant, l’homme de Dieu me demanda de tendre ma main, ce que je fis. Il la prit dans les siennes, leva les yeux vers le ciel, puis, sans dire mot, se pencha vers la plaie et y crachat légèrement. Tout ce que je pus sentir, c’est juste des éclaboussures humides de salive dans le creux de ma petite main. Après quoi, il me recommanda fermement de ne pas laver la main durant toute la journée. Finalement, le prophète salua ma mère qui lui donna quelque provisions, prit congé de nous et reprit sa route.

Pour ma part, en dedans de moi, j’avais la ferme conviction d’un petit enfant que ma main allait bientôt guérir. Car, me disais-je, un prophète venait de la soigner avec sa salive. À mes yeux, ce geste symbolisait une puissante bénédiction divine. D’ailleurs, je me souvins soudain de l’histoire de Jésus apprise en 2e année du primaire. Dans cette histoire, la Bible dit qu’Il guérit un aveugle de naissance en lui appliquant sur les yeux de la boue préparée avec Sa salive. Ainsi, dans ma vision d’enfant, je venais de bénéficier de la même faveur divine que l’aveugle dont il est question dans la Bible. Je ne doutais donc pas de la guérison miraculeuse imminente de ma main.

Pour la suite, tout ce dont je me souvienne encore, c’est que je suis retourné à l’école le même jour en après-midi. Bien entendu, j’ai respecté l’interdit de me laver la main ce jour-là. Et puis, j’ai pratiquement oublié que j’avais une plaie au creux de la paume de ma main droite, alors qu’avant, mon attention y était constamment focalisée. La beauté sublime de l’histoire, c’est que le lendemain de l’évènement, la plaie tenace s’était complètement refermée et cicatrisée.

Ma main, un témoignage vivant de la grâce divine et une source de réconfort

Aujourd’hui encore, chaque fois que je contemple le creux de ma main droite et la cicatrice qui y est restée gravée, je rends grâce au Père Tout-Puissant. Car, par Sa compassion et Son Amour, Papa a utilisé Son serviteur Bikindu pour la guérir. Ainsi, à elle seule, ma main rend en permanence un témoignage vivant et vibrant de la puissance et de la gloire de Dieu.

Aussi, dans les moments difficiles, le simple fait de contempler cette main me fortifie. Car, elle me rappelle la Victoire que Dieu a déjà permis de remporter sur le mal incarné par la plaie tenace. Cette Victoire me réconforte donc, puisqu’elle nourrit ma foi et mon espérance à tant d’autres Victoires à venir. Étant convaincu que dans la course vers ma destinée j’irai de gloire en gloire, je bénis sans cesse le Père, au nom de Jésus, pour ce témoignage vivant gravé à jamais sur ma main.

Moi j’en veux plus, encore plus, Père!

Mais j’en veux encore plus. Car, à l’exemple de tant d’autres fervents serviteurs que le Père utilise sur terre, au nom de Jésus, j’aspire moi aussi à devenir Son ambassadeur. Un serviteur zélé par lequel Il manifeste constamment Sa gloire, voilà ce que je veux être! J’ai donc besoin de plus que la guérison miraculeuse de ma main. J’aimerais surtout être celui qui apporte aussi la guérison et la paix  divines aux âmes et aux nations. En un mot comme en mille, je veux donc être le sel de la terre et la lumière du monde qui fait reculer les ténèbres pour la gloire du Père Éternel.

Père, me voici, envoie-moi! Utilise-moi pour Ta seule gloire! AMEN!

Et vous, qu’attendez-vous du Père? La guérison miraculeuse de ma main est-elle une source d’inspiration pour vous?

Le Serviteur

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